La médecine chinoise voit le corps humain comme un ensemble dynamique où tout est mouvement, harmonieux et équilibré si l'on est en bonne santé.
Technique préventive et thérapeutique, l'acupuncture soulage les troubles digestifs, les douleurs chroniques, les allergies et les migraines.
Elle peut aussi traiter le stress, l'anxiété et la dépression.
L'acupuncteur effectue des examens cliniques en fonction des antécédents de santé et des besoins exprimés par son patient.
Il lui dresse ensuite un bilan énergétique.
Il maitrise les points d'acupuncture et les méridiens, et sait comment positionner ses aiguilles sur les différentes zones du corps où sont concentrés les déséquilibres énergétiques diagnostiqués.
Si certains maux nécessitent à peine 3 à 5 aiguilles, d'autres peuvent demander jusqu'à 15 aiguilles.
Ainsi il peut aussi aider les femmes enceintes à faire face aux douleurs liées à la grossesse et intervenir dans l'accompagnement du sevrage tabagique.
Le panel de ses interventions est large.
Le médecin acupuncteur se doit d'être à l'écoute de ses patients pour comprendre la nature de leurs maux, cerner leurs besoins et créer un lien de confiance, essentiel à la pratique.
Les médecins doivent, en plus du diplôme de docteur en médecine, avoir une formation supplémentaire à l'université, aboutissant à la "capacité en acupuncture", qui est devenu un diplôme d'État.
Existe aussi le Diplôme Inter-Universitaire (DIU) d'Acupuncture Scientifique qui est destiné aux Docteurs en médecine, en chirurgie dentaire, en médecine vétérinaire et aux sages-femmes.
Enfin, les sages-femmes et les gynécologues obstétriciens peuvent aussi obtenir le DIU d'acupuncture obstétricale.
Même si la France reconnaît cette pratique dans son système de soins, la rembourse et propose un enseignement médical universitaire de l'acupuncture, l'activité du praticien, en cabinet libéral, reste aujourd'hui très dépendante de sa notoriété.
Nombreux donc sont les acupuncteurs qui gardent une pratique de médecine générale.
Ils sont aussi présents dans les hôpitaux, au sein des services d'obstétrique, de cancérologie, de la douleur et de conduites addictives (sevrage tabagique, toxicomanie, alcoologie).